Bienvenue sur mon Blog

Bienvenue sur mon blog, vous pourrez y retrouver des articles sur le papier et des actualités sur mes prochaines expositions.

Petites histoires de papier
Le tamis ou forme. Les fibres sont gorgées d’eau. Le papetier dilue alors la pâte selon le grammage souhaité : 1 kg de matière sèche dans 500 litres d’eau par exemple. Il faut donc récupérer cette matière destinée à devenir une feuille. On utilise alors un tamis appelé aussi forme, fait de fils métalliques en laiton et de bois ainsi qu’un cadre ou couverte destiné à garder uniformément la pâte liquide.

Une ombre dans le papier vergé.
Les vergeures sont ces lignes (8 à 12 au cm2qu’on voit par transparence dans tous les papiers occidentaux antérieurs à1800-1820, donc faits main.   
                           Tous les 20,25, 30mm, une marque claire, fil de couture destiné à maintenir solidement les fils vergeurs et appelé fil de chaîne ou manicordion. Ce fil de couture passe dans les baguettes de bois qui soutiennent l’ensemble de la toile métallique et appelées pontuseau. De chaque côté du manicordion, une marque plus sombre, comme une ombre : ce papier est comme tous les papiers anciens un vergé ombré. Pourquoi cette ombre que la machine ne peut pas reproduire ?
A voir dans mon livre "Artisan papetier, mon métier au XXIe siècle" -
(rubrique infos utiles - un livre)
J’ai une manie : je regarde les pages des livres par transparence, c’est ma première lecture d’un livre, ensuite, j’essaie de me comporter normalement. Mais cela peut m’apporter des surprises. Il s’agissait  bien d’un papier vergé mais l’ombre est entre 2fils de chaîne ! Et j’ai même trouvé des papiers faits main à la fin du XVIIIe siècle sans ombre ! 




Une expo prévue
dimanche 2 mars 2025:
Salon du livre à NAVES (près de Tulle), 19.